Dévoilement des finalistes du Prix francophone international 2022

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Après avoir dévoilé une première sélection de 20 titres, puis une seconde sélection de 10 titres de poésie s'étant démarqués auprès du jury, le FPM est heureux de présenter les trois grands finalistes du Prix francophone international. 

Le jury a récompensé les recueils Mes forêts d'Hélène Dorion (Éditions Bruno Doucey), Pur sang de Makenzy Orcel (La Contre allée) et Jadis Je disait de Jean Portante (Éditions Phi). Les œuvres de la poète québécoise, du poète haïtien et du poète luxembourgeois ont, chacun à leur manière, séduit les membres du jury. Voici ce que ces derniers disent des œuvres finalistes.

 

Mes forêts d'Hélène Dorion (Éditions Bruno Doucey)

« Mes forêts est un livre accompli. On reconnaît d'emblée le ton élégiaque d’Hélène Dorion et cette sagesse faite d'une fine observation du monde qui l'entoure. La poète québécoise pressant la vie souterraine du cœur et de l'esprit par sa connaissance des forêts, celles qui peuvent apparaître sous nos yeux et celles des fondements de l'imaginaire, celles agitées des désordres du vent, qui accueillent à la fois les rêves et les désenchantements. Dans cet espace vert qu’il crée, le recueil donne des pistes de vie, de réveil et de survie nécessaire. Se déployant comme un murmure, la plume d’Hélène Dorion marque par son excellente mesure, son rythme maîtrisé, son lyrisme tout en subtilité, sa sensibilité et sa force singulière. »
 

Pur sang de Makenzy Orcel (La Contre allée)

« Pur sang est le récit d’une quête au déploiement épique. Ce long poème de « cris enragés » déconstruit tout un univers soumis à l’abandon. Faisant dialoguer la grande et la petite histoire, l’écriture de Makenzy Orcel exprime à la fois la rage devant la malchance d'Haïti et la souffrance indicible du lien entre la mère et son fils. L’écriture vibrante et étonnante se lit comme une longue chevauchée dans la langue et le souffle sauvages. On ne peut qu’être touché·e par cette poésie d’une belle fulgurance, qui offre tant de belles échappées lorsque le verbe est tendu. Assurément, le poète haïtien nous offre ici l’une de ses plus belles œuvres. »


Jadis Je disait de Jean Portante (Éditions Phi)

« Jean Portante nous offre avec ce recueil une suite poétique de grande ampleur. Ici, le JE est celui qui parlait alors autrement et disaitce que l’improbable mémoire a depuis ''effaçonné''. Le poète passe et repasse la frontière du réel et du souvenir, tandis que la lectrice ou le lecteur est invité·e à traverser de l’autre côté du miroir des apparences. Avec un rythme envoûtant et l’alternance subtile de registre poétique, les vers sont d’une tonalité ascendante qui « invoque » la puissance du mot et de l’image dans l’espace, le poète confirme sa maîtrise de l’écriture poétique. Jadis Je disait se donne à lire telle une traversée dont on a envie qu’elle dure une éternité. »

 

Récompensant une œuvre poétique s’étant démarquée par sa qualité formelle et thématique, le Prix francophone international sera remis lors de Ville éveillée - La Grande soirée du FPM. Le lauréat ou la lauréate se verra remettre une bourse de 5000 $ (CAD). 

 

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